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Il est très pratique pour cuire les tartes salées, la viande, le poisson, les œufs… car sa forme arrondie permet d’ajuster l’horizontalité si le sol penche.

Il permet une bonne vision de la cuisson en cours. Son bouton métallique résiste à la chaleur.

Beaucoup de gens pensent que les fours solaires sont réservés aux pays pauvres, souvent situés à l’équateur, où l’ensoleillement est maximal. Mais les fours solaires sont parfaitement utilisables sous nos latitudes. D’ailleurs, le gisement solaire de l’Hexagone permet de produire de l’électricité avec des panneaux photovoltaïques, alors pourquoi pas cuire des aliments !
Ce mode de cuisson a plusieurs avantages :

• L’énergie gratuite

Les prix de l’énergie flambent, et vu la conjoncture, rien n’indique que cela va s’arrêter. Or, la lumière du soleil est une source d’énergie inépuisable et donnée à tous, sans distinction. Combiné à une cuisinière traditionnelle, une parabole solaire permet de profiter dès que c’est possible de ce don du ciel et de réduire sa consommation d’électricité et de gaz. À terme, les économies réalisées permettent d’amortir l’achat d’un four solaire.

• L’autonomie énergétique

Une parabole solaire n’a besoin d’aucunes infrastructures énergétiques pour générer des températures élevées. Elle fonctionne hors réseau (off-the-grid, comme disent les Américains). Dès lors, dès qu’il fait beau, il est possible de cuisiner en plein-air, en toute liberté. C’est d’autant plus vrai avec des fours solaires portables et pliables comme le Sunplicity. Ce mode de cuisson est idéal pour les propriétaires de camping-car, les randonneurs, les gens qui veulent tendre vers l’autonomie, etc

• La préservation des nutriments

Notre mode de vie est basé sur la vitesse. Pour gagner tu temps, nous avons tendance à cuire la nourriture trop fortement. Ce traitement de choc imposé aux aliments dégrade leur qualité nutritive, les hautes températures détruisant les vitamines et des acides aminés. De ce point de vue, la cuisine solaire permet de laisser mijoter les produits. Cette cuisson douce préservent davantage les nutriments et la texture des aliments. La cuisson au Sunplicity augmente le temps de cuisson habituel d’environ 1/3 tout en préservant la saveur des aliments, sans être de la cuisson lente cela reste une cuisson assez dynamique.

• L’emprunte carbone

L’Homme a provoqué un réchauffement climatique en libérant une grande quantité de CO2 dans l’atmosphère depuis la Révolution industrielle au XIXe siècle. La déforestation et l’exploitation des énergies fossiles ont accéléré ce processus désormais irréversible. Dans ce contexte, cuisiner avec le soleil est un moyen concret d’agir à son niveau contre cette élévation globale des températures sur le globe en réduisant son emprunte écologique. En effet, un four solaire produit de la chaleur sans combustion, il ne dégage donc ni fumée, ni gaz carbonique dans l’atmosphère lors de son utilisation.

• Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) Ce physicien et naturaliste suisse était passionné par l’alpinisme. En 1774, il mit au point dans les Alpes un capteur baptisé hélio-thermomètre, afin de mesurer l’énergie dégagée par le soleil sous forme de chaleur. Dans ses mémoires, il rapporta avoir fabriqué un caisson fermé d’un couvercle en verre et isolé avec du liège de couleur foncée. À l’intérieur de ce prototype, Horace Bénédict de Saussure mesura jusqu’à 109°C. C’est la première trace que nous avons d’un four solaire dans la littérature scientifique.

• Augustin Mouchot (1825-1912) Cet ingénieur français a marqué l’histoire de la science en construisant des machines propulsées par l’énergie solaire. Lors de l’exposition universelle de 1878 à Paris, il présenta un moteur à vapeur alimenté par un concentrateur solaire de 20 m2. Il était capable d’actionner une presse à imprimer. Il développa également de nombreux appareils de cuisson en Algérie, dont le cuiseur solaire Mouchot qui est resté dans les annales. Malheureusement, le charbon pas cher et l’arrivée pétrole eurent raison de ses découvertes.